Ingestion des génisses laitières pour une meilleure efficience technico-économique des systèmes bovins laitiers

Chercheur impliqué : Luc Delaby (UMR Pégase)

Photo ingela
© INRAE / Le Pin

La prévision des quantités de matière sèche (MS) volontairement ingérées (qMSVI) reste une étape clef et compliquée du rationnement des ruminants d’élevage, pourtant indispensable afin d’évaluer les apports nutritifs et donc les performances permises par une ration. Depuis les années 80, INRAE a développé un système de prévision de ces qMSVI ; dans les années 90, l’équation de prévision de la capacité d’ingestion (CI) des génisses laitières durant leur phase d’élevage a été révisée et repose sur le poids vif de l’animal (Troccon, 1987; Agabriel et Meschy, 2007).

 

Depuis ces années, le potentiel laitier des vaches s’est sensiblement accru (entre +80 et +100 kg de lait par an selon les races laitières), ainsi que leur format, décrit par leur poids vif mais aussi leurs mensurations. On peut alors supposer que la capacité d’ingestion des génisses laitières ait également évolué au cours des deux dernières décennies.

Dans le cadre du projet INGELA, l’objectif de nos travaux a été de réévaluer la pertinence de l’équation proposée par Agabriel et Meschy en 2007, à travers la réalisation de deux expérimentations, en automne 2019 et 2020, visant à mesurer les qMSVI sur des génisses laitières en croissance.

 

Mais concrètement, qu'est-ce que c'est ?

Diagramme Ingela
© INRAE / Le Pin