Précocité et efficacité alimentaire des vaches allaitantes

Chercheurs impliqués : Pauline martin & Didier Boichard (UMR GABI)

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Les races allaitantes françaises à fort potentiel de croissance présentent l’inconvénient d’être tardives, ce qui impose à la fois une mise-bas à 3 ans et une finition tardive, et donc des carcasses lourdes qui ne correspondent plus aux attentes du marché. Améliorer la productivité du troupeau et réduire les coûts d’alimentation par l’adoption d’un premier vêlage à 2 ans est envisageable, et nécessite de réduire l'âge à la puberté par sélection génétique.             

En parallèle, il s’agit également de répondre au défi majeur de réduire les coûts alimentaires de la production de viande bovine en France par une meilleure adéquation du potentiel génétique aux ressources alimentaires. Pour cela, l’efficacité alimentaire a été mesuré sur des régimes constitués de fourrages grossiers afin de réduire les charges d’alimentation et la dépendance aux céréales.

 

Mais concrètement, qu’est-ce que c’est ?

Diagramme Preccaval
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* En hiver, les vaches sont conduites selon 2 niveaux d’apports nutritifs :

  • besoin de l’animal + 2 UF (Unité Fourragère)
  • besoin de l’animal – 3 UF (Unité Fourragère

Ce challenge permet de quantifier l’aptitude des femelles allaitantes à faire face à des niveaux d’apports parfois déficitaires selon les saisons, et donc in fine leur capacité à valoriser les ressources fourragères.

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